| Portrait de la Librairie n'était-ce pas l'été

Portrait de la Librairie n’était-ce pas l’été

Portrait de la Librairie n’était-ce pas l’été

6 octobre 2022 - Divers

La Librairie n’était-ce pas l’été a ouvert ses portes à l’hiver 2021, en plein cœur de la pandémie de COVID-19. Située dans le quartier de la Petite-Italie, la librairie a une vocation généraliste, c’est-à-dire qu’elle offre des livres de tous genres : romans, poésie, livres pratiques, jeunesse et zines entre autres. C’est une jeune entrepreneure, Mélanie Guillemette, qui est derrière ce projet sans cesse grandissant.
Après avoir suivi des études en littérature anglaise et philosophie à McGill, elle est devenue gérante du café Oui Mais Non où elle a fait ses armes en gestion de commerce. Elle a ensuite suivi un cours en lancement en entreprise à l’École des Entrepreneurs consacré au plan d’affaires qui lui a permis d’ouvrir sa propre librairie!

   

Petit entretien avec elle afin de discuter de l’histoire et de la vocation de n’était-ce pas l’été.


D’abord, comment t’est venue l’envie d’ouvrir ta propre librairie?
C’est une idée qui a toujours été là – qui venait dans la panoplie de rêves d’enfants. Je l’ai concrétisée en ayant autour de moi des ami.e.s qui mentionnaient régulièrement une envie d’avoir un espace dans lequel présenter des projets alternatifs, des rencontres, des lectures – c’était quelque chose qui manquait. Mon envie de répondre à ce besoin,et  mon envie aussi d’être entourée de livres à longueur de journée m’ont poussée à aller de l’avant. Évidemment, je ne me serais jamais lancée si je n’avais pas eu des gens extraordinaires autour de moi.

Quel accueil t’ont réservé les résident.e.s de la Petite-Italie lorsque la librairie a ouvert ses portes?
Les premières semaines, on me demandait souvent quel était le concept de la librairie (parce que bien honnêtement, à l’ouverture, je manquais de livres!) – héhéhé. Mais franchement, les gens du quartier m’ont bien accueillie, m’ont dit qu’une librairie comme n’était-ce pas l’été manquait dans le coin. J’ai maintenant beaucoup de client.e.s qui viennent régulièrement, et je m’attache à eux. Quand on me dit qu’on se sent comme chez soi à la librairie, ben ça feel vraiment tout doux dans mon p’tit coeur !

Quels sont les rayons qui te tiennent particulièrement à cœur et qui font la singularité de la librairie?
Eh bien, déjà j’ai une très belle section de zines, qui reçoit une tonne de compliments, et qui change beaucoup au fil des productions des artistes du coin ! Sinon, ce n’est pas vraiment un ‘rayon’ mais plutôt une tendance généralisée – j’aime bien mettre les femmes de l’avant – et les client.e.s le ressentent tout de suite en entrant. J’ai aussi une section des Premiers Peuples dont je suis fière, et que j’aimerais continuer à développer.

 

L’évènementiel est vraiment au cœur de la mission de n’était-ce pas l’été. Peux-tu nous parler de l’OBNL Les petites productions que tu as fondé avec tes ami.e.s et du type d’événements qui animent la librairie?
Ouf, c’est vrai qu’on en fait beaucoup ! Les événements sont souvent le reflet de ce qui intéresse les membres de l’OBNL. Par exemple,  Jules aime beaucoup organiser des lectures intégrales de recueils de poésie ou de petits romans. Julie, pour sa part, se concentre sur les événements qui tournent autour des enjeux environnementaux et sociaux. Bref, ça va dans tous les sens ! En ce qui me concerne, j’ai beaucoup aimé l’organisation du mois érotique, avec du speed-dating littéraire et une lecture d’extraits d’Anais Nin.

   -L’équipe actuelle de l’OBNL-

Quels sont tes rêves, tes projets d’avenir, pour la librairie?
J’avoue que pour les prochaines années, je rêve surtout de stabilité ! Serait-ce la trentaine qui approche qui m’encourage à me calmer le pompon !? J’ai envie d’avoir une équipe solide autour de moi qui m’aide à tenir la librairie, et qui me permette de continuer à accueillir plein d’événements. Et à ces gens qui m’aident – bénévoles comme employé.e.s –  ben j’ai envie de leur donner de belles conditions. C’est tout simple hein, bien humble, mais ça reste mon plan d’avenir. Bonne nouvelle d’ailleurs : j’ai désormais une associée !

Et quelques questions éclair pour conclure!

Un seul mot pour décrire la librairie? Chaleureuse
Le livre le plus vendu depuis l’ouverture de la librairie? 
Là ou je me terre, de Caroline Dawson – on l’aime tant, ce livre.
Le livre que TOUT LE MONDE devrait avoir lu? Notre part de nuit, de Mariana Enriquez – je suis tombée sous le charme de cette autrice.


© 2024 Association des libraires du Québec (ALQ) - Tous droits réservés
Association des libraires du Québec (ALQ)
Grâce au soutien financier de : Sodec